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Histoire de la Bretagne

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Histoire de la Bretagne
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Avertissement : Cet article n’a pas la prétention d’être le travail d’un historien. C’est un travail de synthèse d’informations provenant de différentes sources, notamment de Wikipedia, visant à donner au lecteur une vision globale de l’histoire passionnante de la Bretagne. Des inexactitudes ou des insuffisances peuvent être relevées. N’hésitez pas à en faire part à Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

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Peuplée par l’homme de Néantherdal aux temps préhistoriques, l’histoire de la Bretagne a connu d'incroyables épisodes qu’expliquent son statut de terre d’aboutissement dans les grandes migrations terrestres et sa position clé sur les routes maritimes.  Malgré les vicissitudes de l’histoire, qui ont fait d’elle tantôt une possession romaine, tantôt une terre d’émigration pour nos anciens aïeux de l’Ile de Bretagne (la Grande Bretagne d’aujourd’hui), tantôt un royaume, tantôt un duché aux prises aussi bien aux invasions vikings qu’aux attaques des Francs puis à celles du

royaume de France, la Bretagne a connu jusqu'à la révolution française, une période de plus de 900 ans pendant laquelle elle est parvenue à conserver son autonomie, sa langue, sa culture et ses traditions qui font du cas breton un phénomène régional qui n’a pas d’équivalent par son ampleur et sa richesse au sein de la France d’aujourd’hui.

 

De la préhistoire à la fin de l’empire romain

L'époque préhistorique

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Vers 5000 avant JC, l’homme moderne (l’homo sapiens) remplace l’homme de Néanthertal et commence à développer en Bretagne une véritable activité économique fondée sur l’exploitation de la forêt puis sur l’agriculture et l’élevage.  C’est dans cette période et jusque vers l’an 2000 avant JC que furent érigés les fameux alignements de Carnac, très probablement dédiés au culte des morts.

L'arrivée des Celtes

Vers 1500 avant JC, les Celtes, puissante civilisation indo-européenne d’Europe centrale, commencent à migrer au-delà de leurs frontières traditionnelles, vers l’Est mais aussi vers l’Ouest où ils viennent occuper la future Gaule et son extension la plus occidentale qui deviendra la  Bretagne.

Plus tard, les Celtes seront à leur tour soumis à la pression des Germains au Nord, des Helvètes à l’Est puis des Romains plus au Sud, ce qui déclenchera la fameuse guerre des Gaules (58 à 51 avant JC) conduisant à la fin de l’indépendance celtique sur le continent. Les Celtes seront réduits à se concentrer dans des poches de résistance : en Ecosse, en Irlande, au pays de Galles, en Cornouaille et en Bretagne,  là où l’on trouve, encore vivantes, les langues celtiques que sont l’irlandais, le manxois, le cornique et bien sûr le breton. La génétique permet aujourd’hui de valider ce qui n’était autrefois que des hypothèses car tous ces peuples réputés celtiques constituent un haplogroupe ayant développé un marqueur chromosomique mâle Y-DNA spécifique codifié R1bL21.

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La conquête romaine

Lorsque César décide de s’emparer de la Gaule, sous le prétexte de venir contrer les invasions Helvètes, le territoire de l’actuelle Bretagne faisait partie d’une sorte de confédération dénommée Armorique trop souvent confondue avec la Bretagne. L’Armorique était en fait beaucoup plus vaste et comprenait de nombreuses peuplades celtes occupant un large territoire allant de Pornic à Dieppe. Les Vénètes (d’où est issu le nom de Vannes) figuraient parmi les plus puissants de ces peuples et développaient un commerce florissant, tenant la dragée haute à leurs ennemis traditionnels du Poitou : les Pictons. Les Vénètes de Vannes semblent bien être issus de la même souche que leurs lointains cousins de Vénétie qui créeront plus tard la prospère république de Venise. Nul doute que c’est l’appât de cette richesse et de cette bourgeoisie naissante qui convainquit César de se transformer de protecteur en envahisseur, jusqu’à s’emparer, au prix de luttes cruelles, de l’intégralité de la Gaule. La bataille du Morbihan, remportée par César sur les Vénètes en -56 avec le concours d’autres peuples gaulois, marque le début de la colonisation romaine en Bretagne. Mais, malgré la violence de la répression, il semble que l’usage du latin ne soit pas parvenu à s’imposer en Bretagne et l’essentiel des traditions demeura intact.

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Après César, le pouvoir romain s’effrite et il doit faire face à la périphérie de son empire et en Armorique en particulier à des incursions de plus en plus fréquentes de pirates venus du Nord. Ce sont donc peut-être les Romains qui ont sollicité l’aide des Bretons de l’Ile de Bretagne pour leur prêter main forte, à moins que ces « Grands Bretons » sentant venir la fin de l’ère romaine, n’aient pris eux-mêmes la décision de descendre vers le Sud. En 411 les dernières légions romaines quittent l’Ile de Bretagne, dès lors livrée aux attaques des Irlandais, des Pictes, des Angles et des Saxons.

 



 

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